Exposition : Tomber sur un os, quand les archéologues font parler les morts

Article publié le 23 octobre 2018 | Catégorie(s) : Événements

Si tomber sur un os fait partie du quotidien des archéologues, la découverte et l’étude des restes humains ne laisse jamais indifférent, nous renvoyant à notre propre fin ou à celle de nos proches.

Si tomber sur un os fait partie du quotidien des archéologues, la découverte et l’étude des restes humains ne laissent jamais indifférent, nous renvoyant à notre propre fin ou à celle de nos proches. À travers les vestiges de différentes époques issus de sites emblématiques du territoire du Pays de France et de ses alentours, l’exposition abordera dans un parcours thématique les grandes questions soulevées par l’archéologie funéraire aujourd’hui.

Quelles méthodes scientifiques aujourd’hui entrent en jeu ? Quelles informations peut-on en attendre ? Mais également quelles questions éthiques soulèvent-elles ? Au-delà des restes humains, l’étude des sépultures dans leur ensemble, comme des lieux qui leurs sont consacrés, offrent une inestimable opportunité de mieux connaître les sociétés passées à travers leurs pratiques funéraires, leurs rites et la
façon dont chaque communauté fait face à la disparition d’un proche.

L’exposition mettra en particulier en lumière une nécropole gallo-romaine de plus de 450 sépultures étalée du 1er au 5ème siècle mise au jour en 2010 par Éveha aux abords du musée à Louvres, et dont les collections viennent d’être tout récemment inventoriées.

De grandes illustrations, outils multimédia et interactifs accompagnent les objets et plongent le visiteur dans les lieux et les rites funéraires de différentes périodes. Chacun parcourt, s’interroge mais aussi expérimente de la tombe au laboratoire de l’anthropologue, la grande diversité des métiers qui, entre sciences humaines et sciences naturelles, font parler les morts.

Exposition réalisée en partenariat avec le Service départemental archéologique du Val d’Oise et le bureau d’études Eveha, avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, ainsi que l’aide du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis et de l’Inrap.